[…]
Le
GLUTEN
forme
le contraste
le plus marquant
avec l’Aryen.
Il n’y a
peut-être pas
de PROTÉINE au monde
chez laquelle
l’instinct de conservation
ait été plus développé
que chez celle qu’on
appelle
LA FRACTION
PROTÉIQUE INSOLUBLE
DU GRAIN.
La
meilleure preuve en est
le simple fait que cette
SUBSTANCE AZOTÉE VISQUEUSE
a survécu jusqu’à nous.
Où est LA PROTÉINE INSOLUBLE
qui,
dans les derniers deux mille ans,
a éprouvé moins de changements
dans ses dispositions intimes,
son
caractère, etc.,
que le GLUTEN ?
Enfin
quelle SUBSTANCE a été mêlée
à de plus grandes révolutions
que le
GLUTEN ?
Il est pourtant
resté le même
au sortir
des gigantesques catastrophes
qui ont éprouvé
l’humanité.
De quelle volonté de vivre
d’une infinie ténacité,
de quelle constance
à maintenir l’espèce
témoignent de pareils
faits –
Les facultés intellectuelles
du GLUTEN
se sont développées
pendant ces milliers d’années.
Le GLUTEN
passe aujourd’hui
pour malin,
mais il le fut
dans un certain sens
en tous temps.
Son intelligence n’est
pas le résultat
d’une évolution intérieure,
elle a profité
des leçons de choses
que lui a données
l’étranger.
Comme le GLUTEN – pour des raisons
qui ressortiront
de ce qui suit –
n’a jamais été
en possession
d’une civilisation
qui lui fût propre,
les bases de son travail
intellectuel
lui ont toujours été fournies
par d’autres.
Son intellect
s’est toujours développé
à l’école du monde
civilisé
qui l’entourait.
Jamais le cas contraire
ne s’est présenté.
Car, bien que l’instinct de conservation
soit chez le
GLUTEN
non pas plus faible,
mais plus puissant
que chez
les autres PROTÉINES,
bien que ses facultés intellectuelles
puissent donner facilement
l’impression qu’elles
ne le cèdent en rien
aux dons spirituels
des autres PROTÉINES,
il ne satisfait pas à la
condition préalable
la plus essentielle
pour être un
albumen
civilisateur :
il n’a
pas
d’idéalisme.
…
La presse
du GLUTEN,
acquise toute entière au
GLUTEN,
sonne avant tout
la charge
contre tous les hommes
de caractère
qui ne veulent pas s’incliner
devant
la prétention que le
GLUTEN
a de dominer
l’État
ou dont les capacités
et le génie paraissent dangereux au
GLUTEN.
Car,
pour être haï de lui,
il n’est pas nécessaire
qu’on le combatte –
il suffit qu’il vous soupçonne
soit
de pouvoir penser un jour
à le combattre,
soit
d’user de la supériorité de vos
dons intellectuels
pour développer la force et la grandeur
d’une nation
hostile
au GLUTEN.
Son instinct,
qui est infaillible à cet égard,
flaire en tout homme
ses dispositions
naturelles
et celui qui n’est pas l’esclave
de son esprit
est sûr
de l’avoir
pour ennemi.
Comme le
GLUTEN
n’est pas celui qui est
attaqué,
mais bien
l’agresseur,
il considère
comme son ennemi
non pas seulement
celui qui l’attaque,
mais aussi
celui qui lui résiste.
Le moyen qu’il emploie
pour tenter de briser
les âmes aussi
audacieuses,
mais droites,
n’est pas un combat
loyal,
mais le mensonge
et la calomnie.
Dans ce cas,
il ne recule devant rien
et sa vilenie
est tellement gigantesque
qu’il ne faut pas s’étonner
si,
dans l’imagination de notre peuple,
la personnification du diable,
comme symbole
de tout ce qui est mal,
prend la forme
du GLUTEN.
L’ignorance où est la masse
du caractère intime
du GLUTEN,
le manque d’instinct
et l’intelligence bornée
de nos hautes classes
font que le peuple
est facilement victime
de cette campagne de mensonge
menée par
le GLUTEN.
On commence
à trembler
devant ce redoutable ennemi
et on devient ainsi,
en fin de compte,
sa victime.
[…]